Martínez González, María2024-05-202024-05-202020-03-150076-230X ; eISSN: 2173-1306https://doi.org/10.4000/mcv.12367https://hdl.handle.net/20.500.14468/12812La dichotomie public/privé, constitutive de la citoyenneté moderne libérale, est centrale pour la théorie et la praxis féministes. En Espagne, le franquisme avait maintenu sa supériorité précisément par la stricte séparation des sphères et surtout par la construction de la femme restreinte à ses fonctions dans la sphère privée : épouse, maîtresse de maison et mère. Le mouvement féministe surgit précisément comme un mouvement à contre-courant de ce modèle de féminité hétéronormatif. L’accès à la sphère publique et la politisation du privé sont alors les stratégies privilégiées par ce mouvement pour l’émancipation des femmes et pour leur construction comme citoyennes. Cet article cherche à étudier trois tensions pour les féminismes découlant de la dichotomie public-privé à travers l’analyse des revendications et d’expériences d’activistes. Les données proviennent d’un travail de terrain intense : 44 entretiens et 4 groupes de discussion avec des activistes de plusieurs générations politiques et l’analyse du matériel produit par le mouvement.frinfo:eu-repo/semantics/openAccessUn mouvement à contre-courant: tensions et expériences féministes face à la dichotomie public/privé dans l’Espagne post-dictatorialejournal articleEspagneexpériencemouvement féministeprivépublictensions